Horizon FM interviewe Marie Desjardins sur "Ambassador Hotel"
à écouter ici : https://www.youtube.com/watch?v=AFnsy__83a8
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à écouter ici : https://www.youtube.com/watch?v=AFnsy__83a8
Le commentaire de Martine :
Dans ce roman, on plonge littéralement dans le monde du rock des années 60 et ses décennies suivantes. La vie de Roman Rowan va être complètement propulsée dans le monde des rocks stars quand lors de leur passage à l'Ambassador Hotel, pendant une tournée, va arriver l'assassinat de Robert Kennedy. Cet événement va l'inspirer et il va composer la chanson "Shooting at the Hotel" qui va devenir leur hit international.
On va découvrir l'envers de la vie des rocks stars aussi, leur groupe, leur public, leur famille, etc. Tout ce qui importe à Roman est que le groupe était de plus en plus connu et qu'il puisse faire des spectacles partout dans le monde. C'est sûr que son choix va lui occasionner plein de répercussions dans sa vie personnelle. Sa famille va subir énormément de soubresauts, il va quitter le nid familial très jeune, après sa femme et sa fille vont souffrir de cet éloignement qui occasionne fréquentes tournées, les soirées, l'alcool et les drogues, les sorties publiques de plus en plus sollicitées. Roman Rowen gravite autour de lui, des personnalités connues comme Éric Clapton, Mick Jagger, Ray Charles, Bob Dylan, Marianne Faithful, etc.
Roman était un homme très agréable pour travailler, il était un performeur sur scène, il avait à cœur la musique, il était un excellent leader et un bon compositeur. Mais il restait un homme torturé, il piquait des colères énormes, il était resté déséquilibré par la tuerie de l'hôtel et sa chanson, qui était la plus populaire des RIGHT, n'hésitait pas à lui rappeler les événements à tous les spectacles. On va apprendre les lubies personnelles de la rock star et ce que la popularité peut apporter de positif, mais aussi de plus difficile à vivre. Ce roman nous fait suivre toute la carrière du groupe britannique Right des années 60 jusqu'à la tournée d'adieux de 2015. Une bonne immersion dans le monde des stars, le monde des grands excès, le monde de l'abondance que peut apporter le business de la musique durant les années 60, 70.
Marie Desjardins a une plume ravissante et très documentée, son œuvre est des plus complètes, je trouve qu'elle touche plusieurs sphères de la vie de cet homme. Son roman est un "page-turner", je n'arrivais pas à me détacher de lui et de plus, il m'a inspiré à faire des recherches sur des événements, des personnalités, etc. J'adore ce genre de lecture qui sollicite mon intérêt et ma curiosité, l'intrigue est vraiment bien soutenue jusqu'au dernier mot.
Je vous recommande de lire ce roman à tous les amateurs de rock, les nostalgiques des années 60, les curieux et tous les lecteurs qui aiment un roman intense qui est impossible de ne pas marquer son lecteur pour différentes raisons. Pour ma part, c'est un énorme coup de cœur, c'est le meilleur roman que j'ai lu dans ce genre cette année. Alors, qu'est-ce que vous attendez pour aller le chercher et le lire.
Rentrée littéraire septembre 2018
PREMIER ROMAN
Les éditions Valeurs d’Avenir ont le plaisir de vous annoncer la parution le 22 août 2018 de :
Prince de Galles,
le premier roman de Raphaël PASSERIN
256 pages * 17 € * Numéro ISBN 979-10-92673-20-3
Contact presse : Guilaine Depis
guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85
Pourquoi lire ce premier roman ?
- Mêlant adroitement la petite histoire à la grande, ce roman voyageur explore les problématiques socio-culturelles de notre temps (déracinement, adoption, filiation…) en espérant convaincre le lecteur qu’un déficit identitaire ne sera jamais plus grave qu’un manque d’imagination.
- L’auteur mène une réflexion profonde mais amusée sur la mémoire du corps et ce que le langage dit de nous.
- Une enquête de reconstitution d’une histoire familiale hors du commun.
- Véritable ode au lâcher prise, car s'il entend percer le mystère de ses origines, le traducteur fantasque Samuel Papernick devra prendre autant de liberté dans sa vie que dans ses traductions.
L’histoire :Samuel Papernick mène une vie confortable en traduisant des romans sentimentaux de mauvaise qualité qu’il transforme en succès. À la suite d’un accident, la langue anglaise est effacée de sa mémoire si bien que, privé de sa raison d’être, le traducteur amnésique n’a d’autre choix que de se réinventer. Commence alors un parcours initiatique fait de rencontres et de voyages qui le guideront jusqu’au bout du monde et de lui-même.
Prince de Galles entraîne le lecteur au rythme des péripéties nombreuses que vit le héros dans ses recherches.
Les dialogues savoureux aux accents rabelaisiens, le lexique précis et varié renforcent la qualité de cet ouvrage.
Vient de paraître au printemps 2018
Leadership & coaching global
Un livre de Philippe ROSINSKI
Aux Editions Valeurs d’avenir
Contact presse :
guilaine_depis@yahoo.com / 06 84 36 31 85
Voici la traduction française attendue de “Global Coaching”, ouvrage pionnier de Philippe Rosinski, qui nous livre en outre ici, en français, le fruit de ses dernières expériences et recherches.
“Un livre provocant, passionnant, et empreint de sagesse! Le travail de Rosinski s’appuie sur gamme de matières bien présentées, de la psychologie à la médecine, de l’économie à la physique, de la philosophie au mysticisme et au-delà – et nous met au défi de nous ouvrir à de nouvelles façons de penser. Il présente des cas de business coaching bien écrits et examine comment, en adoptant des perspectives multiples, nous améliorerons notre coaching et permettrons à nos clients de devenir plus efficaces.“Prof. Carol Kauffman, Harvard Medical School; Directrice de l’Institute of Coaching.
“Une cartographie complète de concepts, outils et informations pratiques pour relever les défis multidimensionnels des leaders. Je recommande vivement ce livre.“Vincent Lenhardt, Président de TransformancePro et Senior Advisor auprès de Bain & Company Paris
Un sculpteur, tel un alchimiste qui travaille au grand'oeuvre, opère des transformations sur lui-même et se découvre au fur et à mesure qu'il dépouille et parfait son art. Il transmet sa découverte à son matériau dont les formes s'épurent et racontent son histoire. A ce prix, et à ce prix seulement il est un véritable artiste.
Depuis ses premières expositions, Isabelle Béné, tantôt consciemment, tantôt souverainement, tantôt par explosions, a réalisé cette transformation et nous l'espérons inachevée car elle a encore beaucoup à dire et à exprimer.
Aussi nous passons de l'étrange et de l'angoissé des premières sculptures en plâtre et matières nouvelles peintes, aux têtes épurées de divinités actuelles qui crient la féminité et son instant tragique, mais aussi la féminité dans sa puissance tellurique. Nous passons du surréalisme à une révélation profonde avec les visages qui crient leur mystère et dont les yeux de pierre dure et précieuse ne raconteront l'essentiel qu'à ceux qui les regarderont assez longtemps et sans précipitation.
Au départ, Isabelle Béné était architecte, aussi tout est non seulement modelé mais construit et cette construction vise l'harmonie même si cette harmonie ne néglige pas la terreur du chaos ; mais tout cela aboutit à des coquilles parfaites dont la spirale dégage, telle une mer ou une matrice surhumaine, un corps de déesse naissante.
Isabelle Béné, sur le chemin de sa propre découverte, de son arrachement à l'angoisse, de sa libération des ombres, atteint dans sa sculpture une dimension hiératique, une histoire digne des thèmes antiques où la tragédie de la démesure, rejoint l'harmonie, la beauté dans la forme pure de l'extase sereine.
Hélène Bouvard
Vilaines Pensées 173 : L’humeur des morts
Malheur aux morts qui se laissent brûler par des familles discrètes ? Les morts dont, en des cercueils, subsistent des bouts compacts et surtout des ossements, eux, ils peuvent, au moins, se retourner dans leur tombe - et ils font un boucan considérable ! Ecoutons, l’oreille ouverte, dans un cimetière sous la lune, les bruits des cadavres, c’est-à-dire leurs... pensées.
Ils remuent sous la terre, se tournent, se retournent, ils rouspètent, ils protestent, surtout s’ils ont passé leur vie dans la misère :
« Autrefois, les pauvres servaient à quelque chose, ils travaillaient, cultivaient des céréales pour les ventres ou produisaient des aciers pour l’industrie. Ils servaient pour les plus aisés à pratiquer la charité, recommandée par les Eglises, les Synagogues ou les Mosquées. Ils servaient pour les progressistes et les révolutionnaires à envisager le Grand Soir et la fin des exploitations, l’égalité enfin ! Aujourd’hui, pour les politiques et les économistes, les pauvres ne servent qu’à alimenter le chômage, les cultures et les industries ayant de moins en moins besoin de main-d’oeuvre, l’informatique encore moins, et chaque gouvernement, de droite, de gauche ou du centre, se demande quoi faire de ces marées de pauvres, sans oser démocratiquement les éliminer radicalement. »
Les morts de tous les siècles se retournent dans leurs cercueils, ils râlent, même ceux qui ont eu une riche vie, ils crient de leurs dents déchaussées :
« Notre mémoire ancestrale le sait : il n’y a nul progrès, chaque invention nouvelle se détruit aussitôt, tout se casse, se remet en question, l’évolution humaine est un échec total, nous n’avons réussi qu’à salir une planète ridicule et presque inconnue dans le Cosmos... Mais pourtant, depuis un siècle, avec outrecuidance, un progrès considérable se laisse admirer, celui de la médecine : là, les inventions ont un effet, on se soigne, on guérit, on rêve soudain à une possible immortalité ! Cependant, la plupart d’entre nous, les morts, sont partis très jeunes de la vie, et quand nous voyons aujourd’hui les sciences préserver et sauver tellement d’enfants malades, autrefois vite oubliés, nous nous permettons, au delà de toute décence et de toute morale, d’alerter les vivants sur le danger d’une surpopulation dont le poids écrasera une planète déjà à moitié détruite, étouffée. »
Ainsi chantent les morts, sous les tombes de pierre - et en vérité les cendres des cadavres incinérés hurlent aussi, s’agitant par vague dans leur urne funéraire, se jurant de bientôt recouvrir la planète de leur poussière !