La Balustrade de Guilaine Depiscôté blog (site officiel : guilaine-depis.com)2021-10-06T14:29:39+02:00All Rights Reserved blogSpiritblogSpirithttp://balustrade.blogspirit.com/Guilaine Depishttp://balustrade.blogspirit.com/about.html"La Guerre de France", un thriller de Christian de Moliner : quand l'actualité dépasse la fictiontag:balustrade.blogspirit.com,2018-07-30:31128282018-07-30T16:58:42+02:002018-07-30T16:55:00+02:00 Quand l'actualité dépasse la fiction : Christian de Moliner...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><em><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #ff0000;">Quand l'actualité dépasse la fiction :</span></em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://balustrade.blogspirit.com/media/02/00/1802696941.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1012552" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://balustrade.blogspirit.com/media/02/00/812042937.jpg" alt="couv guerre.jpg" /></a>Christian de Moliner va sorti<strong><span style="text-decoration: underline; color: #ff0000;">r le 30 août 2018 </span><span style="color: #000080;">aux éditions Pierre Guillaume de Roux</span></strong> un thriller palpitant <span style="text-decoration: underline;"><strong><em><span style="color: #ff0000; text-decoration: underline;">"La guerre de France"</span></em></strong></span> auquel malheureusement l'actualité donne une sinistre résonnance. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">En effet, ce roman évoque une future et sanglante guerre civile, ethnique et religieuse, semblable à la terrible guerre d’Algérie, dans laquelle islamistes et nationalistes européens commettent maints attentats visant l’autre communauté et où les terroristes des deux bords se réunissent à Chisinau en Moldavie pour discuter d'un armistice et dépecer la France. Or l’auteur déplore vivement que la réalité rattrape la fiction, car les policiers viennent de démanteler un groupuscule qui projetait d’assassiner des femmes voilées dans la rue et des imans radicaux. Or un des noms qu’utilisait cette organisation est « guerre de France » ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><strong><em><span style="color: #ff0000;">Bien entendu, ni l’auteur, ni l’éditeur qui a déposé le titre du roman depuis 3 mois sur Amazon ne connaissaient ce mouvement d’extrême droite. Le thriller de Christian de Moliner serait-il prophétique ? On peut malheureusement le craindre !</span></em></strong></span></p><div class="subpage-title" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Résumé : La guerre civile fait rage en France entre islamistes et nationalistes, au rythme d’attentats quotidiens et sanglants. Le gouvernement est totalement impuissant. A l’initiative des Russes pro-nationalistes et des Saoudiens pro-islamistes, une conférence de paix s’ouvre à Chisinau, la capitale de la Moldavie. Il s’agit de créer une zone interdite aux fidèles du Prophète tout en accordant l’autonomie aux enclaves musulmanes. L’Élysée, soutenu par les Américains, s’oppose, cependant, à ce plan de partage. Mauréan, homme de l’ombre, entre alors en contact avec Djamila Loufi, étudiante à Science Po, qui se destine au journalisme. Un terrible secret pèse sur ses origines : sa mère, avant de mettre fin à ses jours quatre ans auparavant, a eu le temps de lui confesser qu’elle était le fruit d’un viol. Mauréan lui apprend que l’homme n’est autre que François Bavay, le charismatique mais sanguinaire leader des nationalistes. Et lui propose de le tuer.</span></div><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Djamila acceptera-t-elle cette mission ?</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Un thriller mené à cent à l’heure.</span></p>
Guilaine Depishttp://balustrade.blogspirit.com/about.htmlGeorge Simons, un éminent interculturaliste, sur Philippe Rosinskitag:balustrade.blogspirit.com,2018-06-18:31092992018-06-20T17:21:09+02:002018-06-18T16:20:00+02:00 Rosinski Philippe, Leadership et Coaching Global Éditions...
<p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong><span style="font-size: 16pt;"><a href="http://balustrade.blogspirit.com/media/00/02/1831421938.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-1001714" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://balustrade.blogspirit.com/media/00/02/3966531838.png" alt="pub rosinski.png" /></a>Rosinski Philippe, <em>Leadership et Coaching Global</em></span></strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: #333333;">Éditions Valeurs d'Avenir (2018), <strong>ISBN-13:</strong> 979-1092673173, <strong>ASIN:</strong> B079VRW1WP</span> </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><strong><em><span style="font-size: 14pt;">Critique de Soumia Ben Amar, en collaboration avec George Simons</span></em></strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Face à monde en perpétuel mouvement et à une incertitude accrue Philippe Rosinski nous offre une autre vision du coaching beaucoup plus profonde avec une certaine approche humaniste tout en nous invitant à la nécessité d’une réflexion fondamentale plus poussée qui se veut vecteur d’une prise de conscience et de changement. </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Il nous incite à mettre en avant les qualités humaines et nobles que l’on a déjà en soi pour une vision meilleure du monde, porteuse de sens éthique.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Dans un premier temps l’auteur veut nous mettre face à notre réalité et aux répercussions que peuvent avoir nos actions puisque nous vivons dans un monde <em>où</em>tout est en interconnection ( mot d’ailleurs cité des dizaines de fois dans le livre ) <em><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;">où</span></em><em><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana, sans-serif;">l’</span></em>esprit doit rester inhérent au corps et <em><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Verdana, sans-serif;">où</span></em>la lucidité et la clairvoyance sont les maître- mots. </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"> Ce livre tend à connecter six perspectives, en nous aidant à réaliser qu'ils font en fait partie d'un tout dans lequel nous sommes immergés. Le modèle est holographique et est exploré sous différents angles tels que physique, psychologie, promouvant une certaine théorie générale des systèmes et un certain constructivisme.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">L'outil d'analyse culturelle de Rosinski, l'évaluation COF, a une approche un peu plus flexible et ouverte que beaucoup d’autres approches essentialistes que nous trouvons encore dans la pratique interculturelle actuelle et <span style="color: #262626;">chaque étape explicative de l’ouvrage est illustrée</span><span style="color: #262626;">avec des exemples clairs tirés de situations réelles</span><span style="font-family: Arial, sans-serif; color: #262626;">. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Le lecteur devrait répondre à cette question : le <em>Coaching Global</em>est-il simplement une concaténation de psychologies pop, de spiritualités californiennes, de menus organiques, de métriques de fitness et de remèdes New Age ? Ou est-ce quelque chose de plus profond ? Est-ce plutôt une tentative d'articuler un processus d'apprentissage permanent dans le cadre d'une profession ? L'auteur partageant la carte de son parcours de vie et faisant appel à la nôtre. Et se présentant comme exemple plutôt que comme modèle, il n’hésite pas à ouvrir son sac à dos de savoirs et de survies culturels.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">A la fin de l’ouvrage 40 pages inédites viennent enrichir l’ancienne édition de 2010 où l’auteur dresse huit ans après un constat commenté et truffé d’exemples tout en mettant en avant une approche du coaching taillée sur mesure qui prédomine dans la compréhension de l’êtrehumain.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Rosinski apporte également des réponses exhaustives à l’échec de certains programmes de formation traditionnels, chiffres à l’appui, et souhaiterait voir le coaching global intégrer notre vie pour un changement durable qui concilierait profit et but social au service d’un monde meilleur.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="background-color: #ffff99;"><strong>Un ouvrage époustouflant, puissant, utile et d’une exceptionnelle complétude qui donne envie de le relire à peine sa lecture achevée afin de mieux apprivoiser les infinis précieux détails. Une démarche multidimensionnelle adaptée à l’individu, au groupe à la société à l’humanité <em><span style="font-size: 10.5pt; font-family: Verdana, sans-serif; background-color: #ffff99;">où </span></em>tous les champs de la connaissance sont convoqués, de la politique à la psychologie en passant par la santé, la spiritualité, le management et la culture.</strong></span> L’accent a été mis sur le <span style="color: #575757;">rôle</span>prépondérant de la spiritualité se concentrant essentiellement sur la tradition talmudique.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"> A la portée de tous <em>Leadership et Coaching Global</em>combine des outils, des techniques et des méthodes qui vont permettre de faire ressortir le meilleur du potentiel humain car désormais on ne peut plus se cantonner au coaching traditionnel pour affronter des défis mondiaux de plus en plus complexes.</p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Seul bémol l’auteur place la barre tellement haut que cela pourrait dissuader tout<span style="font-family: ProximaNova-Regular;">rêve</span>de carrière dans le secteur, à savoir comment combiner en un seul individu, une sorte de généraliste capable d’assumer à lui seul plusieurs fonctions ? </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">En sus la lecture de certains passages peut laisser penser que l’auteur nourrit une certaine mésestime à l’égard des coachs traditionnels qui n’ont définitivement plus leur place au sein d’un métier qui a le vent en poupe. </p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">Conviendrait-il de savoir comment appliquer le principe <strong>KISS</strong>( <strong>K</strong>eep <strong>I</strong>t <strong>S</strong>imple, <strong>S</strong>tupid ) face à la gestion de cette complexité. Devrait-on revenir à un certain chamanisme ?</p>
Guilaine Depishttp://balustrade.blogspirit.com/about.html"comprendre le changement du monde" avec le roman de Marie DESJARDINStag:balustrade.blogspirit.com,2018-06-15:31071412018-06-15T16:27:07+02:002018-06-15T16:27:07+02:00 Marie Desjardins, Ambassador Hotel Publié le 13 juin 2018...
<h1 class="entry-title" style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Marie Desjardins, Ambassador Hotel</span></h1><div class="entry-meta" style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><span class="meta-prep meta-prep-author">Publié le</span> <a title="03:39" href="https://argoul.com/2018/06/13/marie-desjardins-ambassador-hotel/" rel="bookmark"><span class="entry-date">13 juin 2018</span></a> <span class="meta-sep">par</span> <span class="author vcard"><a class="url fn n" title="Voir tous les articles par argoul" href="https://argoul.com/author/argoul/">argoul</a></span></span></div><div class="entry-content"><p style="text-align: justify;"><a href="http://balustrade.blogspirit.com/media/01/00/2693087157.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-992970" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://balustrade.blogspirit.com/media/01/00/2140508662.png" alt="couv desjardinsb.png" /></a><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Marie Desjardins, auteur francophone nord-américaine, a publié plusieurs biographies et des écrits sur le jazz et la musique populaire (<a href="https://www.amazon.fr/gp/product/2897211164?ie=UTF8"><strong><em>Sylvie-Johnny love story</em></strong></a>, <a href="https://www.amazon.fr/gp/product/2897210591/ref=as_li_qf_asin_il_tl?ie=UTF8&tag=fuguefougu-21&creative=6746&linkCode=as2&creativeASIN=2897210591&linkId=fc28b971289dd5a1c4ebc6bcc2c1a43c"><em><strong>Vic Vogel histoire de jazz</strong></em></a>). Elle se lance avec ce roman dans la carrière mythique d’un groupe de rock inventé, RIGHT, dont le nom est formé par les premières lettres de chaque homme du groupe (aucune femme). Outre le talent de chacun, Clive à la guitare basse, John puis Lincoln à la batterie, Bronte puis Mick au piano, c’est bien la voix de Roman, le chanteur, qui emporte tout. Il est le personnage principal, le héros, la star du rock.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le dessin de couverture reproduit son portrait donné à la fin du livre, p.546, lorsqu’il était au tout début de sa vingtaine : <strong>« lors du concert spécial qu’il avait donné à Londres en 1968 pour souligner la sortie de [l’album] <em>Right There,</em> torse nu, pectoraux saillants, micro brandi devant sa bouche démesurément ouverte – une vraie gueule. »</strong>Curieusement, le puritanisme nord-américain qui monte censure les tétons, même des hommes. Or, l’auteur le montre, le rock est né dans les milieux populaires anglais des années 1960, Roman à Twickenham, et avait pour objectif de faire éclater le carcan rigide de conventions et de pudibonderie de la très petite bourgeoisie victorienne confite en macération religieuse. Le torse nu était de rigueur, sur scène et ailleurs, garçons comme filles, et les rock stars n’hésitaient pas à déambuler entièrement nus dans leurs loges ou autour des villas louées pour enregistrer les albums.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le torse nu, montrer ses muscles, était le symbole viril du mâle qui s’affirmait, de l’artiste contre les valeurs du négoce et de l’abrutissement industriel, un appel sexuel et un symbole d’énergie. Car il y avait de la vie dans le rock, bien plus qu’aujourd’hui dans le rap ! Le bruit, le rythme, le cri, étaient autant que les inventions, les mélodies et les paroles, porteurs de sens. Il s’agissait de fusionner le temps d’un concert, de laisser entrevoir une autre vie, de porter le public dans un état que la société banale ne pouvait provoquer – sauf en guerre, peut-être.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Les filles ne s’y trompaient pas, qui tombaient amoureuses, s’enflammaient comme des groupies, n’hésitaient pas à tailler pipe sur pipe aux proches techniciens pour accéder aux coulisses et voir de près ou même toucher l’idole qui allait chanter. Roman profite d’un temps de soliste pour saisir une groupie qui cherche à se hisser sur la scène, l’entraîner dans les coulisses et la baiser tout de go (p.234). Aujourd’hui, les aigries diraient qu’il la viole, mais la fille était consentante, ô combien ; elle comme d’autres ont gardé longtemps des étoiles dans les yeux et des frissonnements dans le con d’avoir été baisées par un demi-dieu. Notre auteur reste muette sur les désirs des garçons pour leur semblable, cela ne semble pas être socialement correct au Canada aujourd’hui, même si elle a cette phrase ambigüe lors d’un déplacement à 17 ans de Roman avec deux potes, pour faire de la musique à Londres :<strong> « Il avait l’impression d’être Elvis. C’était divin. Il se foutait complètement d’avoir mal dormi sur le matelas de camping empestant le moisi dans la camionnette, aux côtés de Derek et de Burt, l’un ronflant, l’autre lui ayant grimpé dessus pendant la nuit »</strong> p.42.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Né en 1945, Roman Rowan au curieux nom dont les lettres m et w constituent comme les deux mandibules d’une mâchoire narcissique, a 15 ans en 1960. Il baise à 14 ans, lâche le lycée qui l’emmerde, envoie du « cause toujours » à sa mère qui veut régenter son adolescence, constitue un groupe de rock dans un garage avec deux potes et donne des représentations à 17 ans. Mais c’est le 5 juin 1968 que son groupe va enfin émerger, à l’Ambassador Hotel, rasé depuis, où Bob Kennedy se fait descendre par un taré. La chanson produite à chaud dans l’effarement et l’émotion, <em>Shooting at the Hotel</em>, deviendra célèbre, reprise en boucle sur les radios durant des années. L’un meurt pour l’humanité, l’autre chante pour l’humanité, ainsi se passe le flambeau, dans le hasard et la chance.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">A 69 ans, pour ses derniers concerts dans le monde, Roman Rowan revient sur sa vie mouvementée et s’interroge : qu’en a-t-il fait ? Il a créé du lien, comme on dit aujourd’hui ; il a remué les foules, a enchanté des générations, a baisé des centaines de filles ravies ; mais un Mexicain s’est tué devant la scène, une fille s’est suicidée de désespoir – les dieux sont dangereux. Il a eu trois épouses – la première était une pute – et une fille, niaisement prénommée Chance. Mais la femme qui l’a le plus marqué, outre sa mère Eirin, fut une cubaine exilée, Havana. L’auteur ne se foule pas pour choisir les noms : Clive venant de Guernesey s’appelle Hélier comme la capitale de l’île, la cubaine comme La Havane… Havana a vu Roman lorsqu’elle avait 6 ans à l’Ambassador Hotel, ce fameux jour où… Elle a pris une photo au Kodak instamatic que lui avait offert sa grand-mère, et Roman lui a fait un grand sourire comme s’il la comprenait. Quarante ans plus tard, elle a repris contact pour faire un livre de photos sur cet homme, mais elle était trop réaliste et fouillait trop profond dans les intimités – Roman effrayé a pris ses distances. Pourtant, c’est peut-être elle qui a le mieux compris la solitude du chanteur de fond.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ce pavé romanesque, c’est du lourd – 660 g, j’ai pesé. Il est obèse à l’américaine et aurait été plus séduisant un brin svelte, plus dynamique une fois musclé le texte, telle l’image donnée du héros. Il est construit en quatre parties : la première alternant les débuts dans les années 60 et la fin en 2014 ; la seconde faisant témoigner divers acteurs ; la troisième reprenant des moments-clés ; la quatrième contant les derniers concerts. Subsistent, pour les Européens, des anglicismes curieux comme <strong>« performer »</strong> pour offrir une représentation, <strong>« inspirante »</strong> qui ne veut rien dire et <strong>« publiciser »</strong> pour en faire la publicité. Ou encore <strong>« la »</strong> Nikon pour désigner « l’appareil photo » Nikon (donc au masculin), <strong>« le »</strong> party pour une partie (genre boum) ou <strong>« la »</strong>passe pour le passe (partout) destiné à entrer quelque part, confusion vite pornographique si l’on se laisse dire. Je reste dubitatif aussi sur<strong> « le corps éthérique »</strong> p.18 et <strong>« le système ambiophonique »</strong> p.277 qui sonnent plus furieusement globish que français.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ces originalités et ce poids n’empêchent pas le roman de Marie Desjardins d’envoûter. Il fait revivre une époque révolue, celle de la jeunesse de beaucoup. Il montre surtout combien « le sexe » que l’on reproche à mai 68 et à ses suites comptait moins que l’énergie, et que le partage fusionnel comptait plus que l’éclatement individuel. Deux façons de voir le monde que nous avons perdues, régressant à la pudibonderie effarouchée et à l’égoïsme sacré. Pour comprendre ce changement du monde, je vous recommande vivement ce gros roman d’époque.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Marie Desjardins, <a href="https://www.amazon.fr/gp/product/B07BKMG35X/ref=as_li_qf_asin_il_tl?ie=UTF8&tag=fuguefougu-21&creative=6746&linkCode=as2&creativeASIN=B07BKMG35X&linkId=c514e98bc9529947c9932e1e7110dd4e">Ambassador Hotel – La mort d’un Kennedy, la naissance d’une rock star</a>, 2018, Editions du CRAM (Canada), 593 pages, €19.00 e-book Kindle €12.99 </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Une <a href="https://www.youtube.com/watch?v=AFnsy__83a8">entrevue avec l’auteur</a> sur YouTube </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Attachée de presse Guilaine Depis, 06 84 36 31 85 </strong></span></p></div>
Guilaine Depishttp://balustrade.blogspirit.com/about.htmlRENTREE LITTERAIRE : le recueil de poésie "L'OMBRE DE LA TERRE" de Christine FIZSCHERtag:balustrade.blogspirit.com,2018-06-12:31070432018-06-12T16:34:21+02:002018-06-12T16:34:21+02:00 Rentrée littéraire 2018 Parution en avant-première ...
<p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;" align="center"><strong><span style="font-size: 16pt; color: red;"><a href="http://balustrade.blogspirit.com/media/01/00/3789014428.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-992834" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://balustrade.blogspirit.com/media/01/00/253936044.png" alt="couv fizscher.png" /></a>Rentrée littéraire 2018</span></strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;" align="center"><span style="font-size: 13.5pt; color: red;">Parution en </span><strong><span style="font-size: 16pt; color: red;">avant-première </span></strong><span style="font-size: 13.5pt; color: red;">pour</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;" align="center"><strong><span style="font-size: 16pt; font-family: Verdana, sans-serif; color: red;">le Marché de la Poésie</span></strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;"><strong>L’OMBRE DE LA TERRE</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;" align="right"><span style="font-size: 10.5pt;">le premier recueil de poésie de l’écrivain </span><strong>Christine FIZSCHER</strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">54 pages * 15€ * ISBN 978-2-84791-192-3 </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Contact presse : 06 84 36 31 85</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">guilaine_depis@yahoo.com</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><em>L’OMBRE DE LA TERRE </em></strong>est enrichi de photographies de Jonathan ABBOU.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Christine FIZSCHER </strong>a aussi publié : </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Pluies d’été </em>(sous le nom de Christine Guinard), Dumerchez, 1999 </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>La Nuit prend son temps</em>, Le Seuil, 2007, <strong><u>dont sont tirés deux des poèmes de L’OMBRE DE LA TERRE</u></strong><br /></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><em>La Dernière femme de sa vie</em>, Stock, 2011</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><u><span style="color: #222222;">Les éditions Bernard Dumerchez : </span></u></strong><span style="color: #222222;">Diffusées par les Belles Lettres, elles ont publié à ce jour plus de 250 ouvrages de poésie, littérature, théâtre et autres. Attachant une attention toute particulière à l'objet livre, chaque publication est souvent associée à un artiste contemporain et déclinée par un ouvrage de bibliophilie. Une exposition <strong><em>« Bernard Dumerchez, éditeur, une vie de livres et d'art »</em></strong> a lieu en 2018 au musée départemental de l’Oise pour ses 35 ans d'édition. </span></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><a href="http://balustrade.blogspirit.com/media/01/01/2337702566.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-992833" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://balustrade.blogspirit.com/media/01/01/1687382147.png" alt="fizscher photo.png" /></a>Une FEMME poète : </strong>Lectrice chez Gallimard, Flammarion, Julliard et aux côtés d’Ivan Nabokov pour « Feux croisés » chez Plon, Christine FIZSCHER a aussi collaboré à la revue « Les Temps modernes » de 2000 à 2009.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Assumant pleinement et jusqu’au bout sa féminité, elle s’étonne que la poésie, quintessence de l’expression verbale, compte si peu de représentantes lues et honorées par le passé et dans la France contemporaine : si la poésie est l’art synthétique de transmettre l’universel et l’intemporel, les femmes passant pour extérioriser davantage leurs émotions, devraient en être les fers de lance. Métaphysiquement inquiète jusqu’à la torture, la chair et la littérature l’ancrent au monde et justifient sa vie. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Nourris de mélancolie, ses poèmes intimes pris dans une narration s’inscrivent dans une temporalité, expriment un double amour et le deuil d’une maison et de ce qui n’a pas pu y être vécu.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Ces poèmes vont basculer au rythme des saisons : solaires et radieux pendant la splendeur de l’été, ils vont s’enfoncer dans l’ombre de la Terre lorsqu’arrive l’hiver. Cette ombre de la Terre qui isole les artistes et enfants de Saturne, les fait rester à l’extérieur de la vie – plus vivants peut-être encore.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><a href="http://balustrade.blogspirit.com/media/01/00/1373277343.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-992831" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://balustrade.blogspirit.com/media/01/00/2084550267.png" alt="cheng.png" /></a>A gauche, Lettre de François CHENG, de l’Académie française</strong>, reçue par Christine FIZSCHER en réponse à l’envoi de « L’OMBRE DE LA TERRE » :</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">« La nuit prend son temps <strong><u>(roman dont la rédaction fut concomitante aux poèmes de <em>L’OMBRE DE LA TERRE</em> »)</u></strong><em>fournit des réponses à une question centrale. Christine FIZSCHER fouille son désir, et l’illusion de son désir, dans un texte sûr, parfois puissamment érotique et superbement écrit. </em>» <strong>Vincent ROY, Le Monde des Livres (2007)</strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">« <em>Christine Fizscher (…) a su trouver les mots pour l’écrire (ndlr : ce qui n’est plus, ce qui a brûlé), et le sens du récit.</em> » <strong>Mohammed Aïssaoui, Le Figaro Littéraire (2011)</strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>« Christine Fizscher possède une très belle plume » </em><strong>(Nils C. Ahl, Le Monde des Livres, 2011)</strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>« Christine Fizscher signe sa présence d’incontestable écrivain » </em><strong>Joël Schmidt, Réforme, 2011)</strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">« <em>Le livre de Christine Fizscher est saisissant, il a ses défauts, plein, mais un souffle qui les emporte, loin, dans un monde que les anxieux connaissent : la douceur d’écrire, la fragilité du résultat.</em> » <strong>Christophe Donner, Le Monde Magazine (2011)</strong></span></p>
Guilaine Depishttp://balustrade.blogspirit.com/about.htmlChristine FIZSCHER a pour éditeur le très estimé Bernard DUMERCHEZ auquel une exposition rend un hommage de toute SPLENDEUR jusqu'à fin octobre 2018tag:balustrade.blogspirit.com,2018-06-12:31070422018-06-12T16:23:52+02:002018-06-12T16:23:52+02:00 Bernard Dumerchez, une vie de livres et d’art Musée...
<p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-size: 18pt;"><a href="http://balustrade.blogspirit.com/media/00/00/4140009615.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-992829" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://balustrade.blogspirit.com/media/00/00/2950917291.jpg" alt="Img expo Dumerchez MUDO.jpg" /></a>Bernard Dumerchez, une vie de livres et d’art</span></strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-size: 18pt;">Musée Départementale de l’Oise, Beauvais</span></strong></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;" align="center"><span style="font-size: 16pt;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Beauvais, 1 heure depuis Paris, forêts de Montmorency et de l’Isle Adam, mouchetées de fleurs d’acacias, leur odeur sucrée. Zones d’activités et zones commerciales, paysages ubiquitaires à l’abord des villes. Constructions sans âmes sur les ruines de la guerre. La magnifique cathédrale et ses abords ont été épargnés. A ses pieds, le Musée départemental de L’Oise (MUDO) abrité dans l’ancien palais épiscopal. Passée l’entrée fortifiée, l’on entre dans l’intemporel d’un jardin à la française. Autour l’architecture en strates raconte l’histoire. Le lieu a traversé l’Antiquité, le Moyen-Age, l’époque gothique et la Renaissance.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Le MUDO accueille jusqu’au 21 octobre l’exposition « Bernard Dumerchez, une vie de livres et d’art ». Editeur, Bernard Dumerchez développe des collections de livres rares où dialoguent artistes et poètes. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">L’entrée donne le ton de l’exposition, on s’y promènera dans un monde de signes et de sens, de couleurs et de formes. On est accueilli par une symphonie de peintres et de poètes contemporains qui ont jalonné le parcours de Bernard Dumerchez. A chacun, il a commandé, sur format A4, un texte, une œuvre originale, une alliance des deux. De grands panneaux ordonnant l’ensemble font œuvre en soi. Bernard Noël y côtoie Roland Topor, Hubert Haddad voisine avec Fernando Arrabal, Antonio Segui répond à Werner Lambersy… Les plus grands noms de la poésie et de la peinture contemporaines sont réunis là. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">On passerait des heures à cheminer de ligne en ligne, de l’univers de Jérôme Mesnager à celui de Serge Kantorowicz, des calligrammes de Marie Binet aux poèmes en spirales de Serge Pey. Mais on est à peine dans l’antichambre qui reçoit la lumière du printemps, sous le regard de Rimbaud, une photo du poète à Harar. Mais l’espace s’élargit, Rimbaud sort du cadre, le paysage s’invente dans les traits de peinture de Joël Leick. Ce portrait de Rimbaud, un extrait parmi d’autres d’une œuvre inouïe, une vision de l’éditeur : à partir du texte d’Alain Sancerni, <em>Rimbaud selon Harar,</em>il a provoqué un livre d’artiste d’une densité telle qu’elle touche l’intensité rimbaldienne. On y entre sur la pointe du souffle. Cinquante pages au moins, chacune est une œuvre et chaque exemplaire unique. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">On quitte la lumière du jour pour un espace plus fermé, offrant un tête-à-tête avec Velickovic dont l’œuvre transcende l’horreur. En échos aux tableaux, un dessin de l’artiste en regard d’un court poème sur la page ouverte d’un livre rare <em>Visages de l’exil </em>dont on peut lire d’autres extraits en lettres blanches sur le mur pourpre. Car la scénographie époustouflante, conçue par Philippe Coquelet, délivre, plus qu’une exposition, une expérience sensorielle au plus proche de la démarche de création : de l’espace du dedans, pousser les limites, faire advenir des formes inédites. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Pour un tel rendez-vous autour des Editions Dumerchez, Philippe Coquelet était l’homme de la situation, lui qui conçut des expositions magistrales, dans ses centres d’art, l’Echelle, près de Charleville, puis dans celui de Montolieu, lui qui réunit dans ses Editions Rencontres, artistes et poètes. En complicité avec Bernard Dumerchez depuis trente ans, ils stimulent les rencontres artistiques, ouvrent des espaces à la poésie dans ses rapports avec les arts plastiques. L’un comme l’autre sont d’une exigence sans faille, écartant les mièvreries, obligeant les artistes à sortir de leurs rails. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">On se promène dans cette exposition comme dans une forêt au printemps, traversée des odeurs des acacias et des tilleuls, des oiseaux en conférences et de cèdres parasols. C’est ainsi qu’on passera plus tard de tableaux de Gérard Titus-Carmel à des encres originales de l’artiste accompagnant ses propres textes, plus loin à des peintures de Claude Viallat dont on retrouve le motif sur un livre de Dominique Sampiéro <em>Bouches cousues </em>qui sonde le silence. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">De la pénombre d’un corridor où l’on retrouve Rimbaud, on dévale sur de grandes salles, l’une faisant dialoguer les bols sensuels d’Aliska Lahussen, avec une forme semblant sortir de sa gangue, de Takesada Matsutani. Une autre salle où l’on retrouve le mouvement de Street Art, courant majeur du 21è siècle. Miss.tic, Jeff Aerosol, ont offert pour le temps de l’exposition, des œuvres uniques. Sur des panneaux en bois, comme au coin d’une rue, on reconnait le pochoir de Jeff Aerosol reproduisant le visage de Bob Dylan. Aux murs, on suit la trace des hommes en blancs de Jérôme Mesnager dansant avec le vide. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">A chaque extrémité de la salle, la collection complète, elle fait œuvre en soi, des Léporellos commandés par Bernard Dumerchez à quantité de poètes et de peintres, certains écrits à la main, d’autres en sérigraphie, et toujours le texte serpente ou se devine, dans les courbes, les vides et les jaillissements d’œuvres de Jacques Villéglé, Erro, Yvon Taillandier, Mark Brusse…</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">On aura traversé aussi un petit bois suspendu des bâtons poèmes de Serge Pey, tout près de l’Enfer, peuplé des mondes d’Elizabeth Prouvost, de Jonathan Abbou... L’une délivre de sublimes échos en photographie de l’Erotisme de Georges Bataille, l’autre ouvre sur le sexuel dans une lumière crue. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Courbet avec <em>l’Origine du monde</em>provoqua la foudre, Egon Schiele créa le scandale et fit sécession avec le monde des arts de la Vienne fin de siècle, l’œuvre de Bellmer est qualifiée d’art dégénéré par les nazis. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">On a cru, après les horreurs du 20<sup>ème</sup>siècle, après la libération des années 60, qu’on avait dépassé la censure. Devant la crudité et la pornographie ambiante de certains panneaux publicitaires ou de films sans temporisation aucune, on croyait qu’on pouvait dire autrement ce qui, de la chair et de la sexualité, dépasse l’entendement. Il n’en est rien. L’Enfer de cette sublime exposition Bernard Dumerchez, fut l’objet, dès l’ouverture, d’une polémique, de regards outrés, de propos venimeux. L’Enfer au MUDO est interdit au moins de 18 ans, c’est écrit en toutes lettres sur le seuil de la pièce. A la lecture de la première observation sur le Livre d’Or, il est clair que certains adultes n’auraient pas du passer la porte. </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Cela, cette très généreuse exposition le dépasse. Elle est déjà engagée sur de nouveaux chemins. Après la performance remarquable de Jeff Aerosol et du poète Dominique Sampiéro le 19 mai, rendez-vous le 21 juin pour une rencontre avec Charlotte Rampling à l’occasion d’un livre qui sortira ce même jour et qui inaugure une nouvelle collection des Editions Dumerchez : un poème original commandé à un auteur, ici Charlotte Rampling, en regard d’une œuvre plastique, ici une photo d’Elizabeth Prouvost.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Bref, on sort de Beauvais ébloui et pensif : on est passé d’îles en mots, de paroles en visages, de confidences en infinis.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Catherine Zittoun</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">MUDO/ ouvert de 11h à 18h sauf mardi et jours fériés</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">En voiture depuis Paris, 1 heure de route par l’A16 ou la RN1</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">En train , gare SNCF à ¼ d’heure à pied du musée</span></p>
Guilaine Depishttp://balustrade.blogspirit.com/about.htmlRencontre-Dédicace Christine FIZSCHER à l'Ecume des Pages mercredi 13 juin dès 19htag:balustrade.blogspirit.com,2018-06-12:31070412018-06-12T16:17:57+02:002018-06-12T16:17:57+02:00 Nous vous invitons tous à la librairie L’Ecume des Pages 174 boulevard...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://balustrade.blogspirit.com/media/02/02/3840698798.jpeg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-992827" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://balustrade.blogspirit.com/media/02/02/380236116.jpeg" alt="thumbnail-1.jpeg" /></a>Nous vous invitons tous à la librairie L’Ecume des Pages 174 boulevard Saint-Germain <span style="text-decoration: underline;"><strong>mercredi 13 juin dès 19h</strong></span> pour une première séance de rencontre-dédicace avec l'écrivain Christine FIZSCHER suivie d’un verre de l’amitié. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je vous remercie pour des raisons de logistique de vous inscrire si possible à cette soirée auprès de moi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Si vous aimez la poésie ou connaissez quelqu’un qui aime la poésie, je vous remercie de me réclamer son recueil de poésie "L'OMBRE DE LA TERRE" en service de presse : c’est le moment. guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Nous vous invitons tous à la librairie L’Ecume des Pages mercredi 13 juin dès 19h pour une première séance de rencontre-dédicace avec l’auteur suivie d’un verre de l’amitié. Je vous remercie pour des raisons de logistique de vous inscrire si possible à cette soirée auprès de moi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Si vous aimez la poésie ou connaissez quelqu’un qui aime la poésie, je vous remercie de me le réclamer en service de presse : c’est le moment. guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><a href="http://balustrade.blogspirit.com/media/00/01/2139755711.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-992828" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://balustrade.blogspirit.com/media/00/01/4074078611.jpg" alt="35052266_10155921540918995_3653666281422323712_n.jpg" /></a>De gauche à droite : le photographe Jonathan Abbou illustrant le recueil de poésie « L’Ombre de la Terre » de l’écrivain Christine Fizscher dont je suis l’attachée de presse, son éditeur <a class="profileLink" href="https://www.facebook.com/profile.php?id=100015927450377&fref=mentions" data-hovercard="/ajax/hovercard/user.php?id=100015927450377&extragetparams=%7B%22fref%22%3A%22mentions%22%7D" data-hovercard-prefer-more-content-show="1">Bernard Dumerchez</a> et <a class="profileLink" href="https://www.facebook.com/guilaine.depis?fref=mentions" data-hovercard="/ajax/hovercard/user.php?id=729993994&extragetparams=%7B%22fref%22%3A%22mentions%22%7D" data-hovercard-prefer-more-content-show="1">Guilaine Depis</a> l’attachée de presse de ce livre - tout petit par sa taille mais géant par sa densité - de la rentrée littéraire, sorti en avant-première au Marché de la Poésie.</span></p>
Guilaine Depishttp://balustrade.blogspirit.com/about.htmlHorizon FM interviewe Marie Desjardins sur "Ambassador Hotel"tag:balustrade.blogspirit.com,2018-06-07:31068532018-06-07T16:13:10+02:002018-06-07T16:13:10+02:00 à écouter ici : https://www.youtube.com/watch?v=AFnsy__83a8
<p><span style="font-size: 18pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">à écouter ici : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=AFnsy__83a8">https://www.youtube.com/watch?v=AFnsy__83a8</a></span></p><p><span style="font-size: 18pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-992491" title="" src="http://balustrade.blogspirit.com/media/00/01/2140508662.png" alt="couv desjardinsb.png" /></span></p>
Guilaine Depishttp://balustrade.blogspirit.com/about.htmlLES MILLE ET UNE PAGES DE LMtag:balustrade.blogspirit.com,2018-06-07:31068522018-06-07T16:09:57+02:002018-06-07T16:09:57+02:00 Le commentaire de Martine : Dans ce roman, on plonge...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong><a href="http://balustrade.blogspirit.com/media/00/01/2930942673.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-992490" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://balustrade.blogspirit.com/media/00/01/796608304.jpg" alt="couv desjardins.jpg" /></a>Le commentaire de Martine : </strong></em></span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Dans ce roman, on plonge littéralement dans le monde du rock des années 60 et ses décennies suivantes. La vie de Roman Rowan va être complètement propulsée dans le monde des rocks stars quand lors de leur passage à l'Ambassador Hotel, pendant une tournée, va arriver l'assassinat de Robert Kennedy. Cet événement va l'inspirer et il va composer la chanson "Shooting at the Hotel" qui va devenir leur hit international. </span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">On va découvrir l'envers de la vie des rocks stars aussi, leur groupe, leur public, leur famille, etc. Tout ce qui importe à Roman est que le groupe était de plus en plus connu et qu'il puisse faire des spectacles partout dans le monde. C'est sûr que son choix va lui occasionner plein de répercussions dans sa vie personnelle. Sa famille va subir énormément de soubresauts, il va quitter le nid familial très jeune, après sa femme et sa fille vont souffrir de cet éloignement qui occasionne fréquentes tournées, les soirées, l'alcool et les drogues, les sorties publiques de plus en plus sollicitées. Roman Rowen gravite autour de lui, des personnalités connues comme Éric Clapton, Mick Jagger, Ray Charles, Bob Dylan, Marianne Faithful, etc. </span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Roman était un homme très agréable pour travailler, il était un performeur sur scène, il avait à cœur la musique, il était un excellent leader et un bon compositeur. Mais il restait un homme torturé, il piquait des colères énormes, il était resté déséquilibré par la tuerie de l'hôtel et sa chanson, qui était la plus populaire des RIGHT, n'hésitait pas à lui rappeler les événements à tous les spectacles. On va apprendre les lubies personnelles de la rock star et ce que la popularité peut apporter de positif, mais aussi de plus difficile à vivre. Ce roman nous fait suivre toute la carrière du groupe britannique Right des années 60 jusqu'à la tournée d'adieux de 2015. Une bonne immersion dans le monde des stars, le monde des grands excès, le monde de l'abondance que peut apporter le business de la musique durant les années 60, 70. </span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Marie Desjardins a une plume ravissante et très documentée, son œuvre est des plus complètes, je trouve qu'elle touche plusieurs sphères de la vie de cet homme. Son roman est un "page-turner", je n'arrivais pas à me détacher de lui et de plus, il m'a inspiré à faire des recherches sur des événements, des personnalités, etc. J'adore ce genre de lecture qui sollicite mon intérêt et ma curiosité, l'intrigue est vraiment bien soutenue jusqu'au dernier mot. </span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je vous recommande de lire ce roman à tous les amateurs de rock, les nostalgiques des années 60, les curieux et tous les lecteurs qui aiment un roman intense qui est impossible de ne pas marquer son lecteur pour différentes raisons. Pour ma part, c'est un énorme coup de cœur, c'est le meilleur roman que j'ai lu dans ce genre cette année. Alors, qu'est-ce que vous attendez pour aller le chercher et le lire. </span></p>
Guilaine Depishttp://balustrade.blogspirit.com/about.htmlRENTREE LITTERAIRE, PREMIER ROMAN : "Prince de Galles" de Raphaël PASSERIN (parution 22 août 2018)tag:balustrade.blogspirit.com,2018-06-05:31067842018-07-02T10:57:46+02:002018-06-05T16:09:00+02:00 Rentrée littéraire septembre 2018 PREMIER ROMAN Les...
<p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;" align="center"><strong><span style="font-size: 16pt; color: red;"><a href="http://balustrade.blogspirit.com/media/00/00/1562009546.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-992342" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://balustrade.blogspirit.com/media/00/00/1866100593.png" alt="pub passerin.png" /></a>Rentrée littéraire septembre 2018</span></strong></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;" align="center"><strong><span style="font-size: 16pt; color: red;">PREMIER ROMAN</span></strong></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 12pt;">Les éditions Valeurs d’Avenir ont le plaisir de vous annoncer la parution <strong><u><span style="color: red;">le 22 août 2018 </span></u></strong>de :</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;" align="center"><strong><em><span style="font-size: 16pt; color: #7030a0;">Prince de Galles,</span></em></strong></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;" align="center"><span style="font-size: 16pt;">le premier roman de </span><strong><span style="font-size: 16pt; color: #7030a0;">Raphaël PASSERIN</span></strong></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 9pt;"> 256 pages * 17 € * </span><span style="font-size: 9pt; color: black;">Numéro ISBN 979-10-92673-20-3</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;">Contact presse : Guilaine Depis</p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;">guilaine_depis@yahoo.com 06 84 36 31 85</p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #003300;"><strong><u>Pourquoi lire ce premier roman ? </u></strong></span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #003300;"><strong>- </strong>Mêlant adroitement la petite histoire à la grande, ce roman voyageur explore <strong>les problématiques socio-culturelles de notre temps (déracinement, adoption, filiation…) </strong>en espérant convaincre le lecteur qu’un déficit identitaire ne sera jamais plus grave qu’un manque d’imagination. </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #003300;">- L’auteur mène <strong>une réflexion profonde mais amusée sur la mémoire du corps et ce que le langage dit de nous</strong>.</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #003300;">- Une enquête de <strong>reconstitution d’une histoire familiale hors du commun</strong>.</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; color: #003300; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">- <strong>Véritable ode au lâcher prise</strong>, car s'il entend percer le mystère de ses origines, le traducteur fantasque Samuel Papernick devra prendre <strong>autant de liberté dans sa vie que dans ses traductions</strong>.</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #003300;"><strong><u>L’histoire :</u></strong>Samuel Papernick mène une vie confortable en traduisant des romans sentimentaux de mauvaise qualité qu’il transforme en succès. À la suite d’un accident, la langue anglaise est effacée de sa mémoire si bien que, privé de sa raison d’être, le traducteur amnésique n’a d’autre choix que de se réinventer. Commence alors un parcours initiatique fait de rencontres et de voyages qui le guideront jusqu’au bout du monde et de lui-même.</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="color: #003300;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"> </span><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"> Prince de Galles <em>entraîne le lecteur au rythme des péripéties nombreuses que vit le héros dans ses recherches. </em></span></span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt; color: #003300;"><em style="color: #000000; font-family: -webkit-standard;">Les dialogues savoureux aux accents rabelaisiens, le lexique précis et varié renforcent la qualité de cet ouvrage.</em></span></p>
Guilaine Depishttp://balustrade.blogspirit.com/about.htmlLe pionnier mondial du coaching est un francophone : Philippe ROSINSKI, nouveau livretag:balustrade.blogspirit.com,2018-06-05:31067832018-06-05T15:56:27+02:002018-06-05T15:56:27+02:00 Vient de paraître au printemps 2018 Leadership & coaching...
<p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="color: #1f3864;"><a href="http://balustrade.blogspirit.com/media/02/00/1831421938.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-992337" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://balustrade.blogspirit.com/media/02/00/3966531838.png" alt="pub rosinski.png" /></a>Vient de paraître au printemps 2018</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;" align="center"><strong><em><span style="font-size: 16pt; color: #385623;">Leadership & coaching global</span></em></strong></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;" align="center"><strong><span style="font-size: 16pt; color: #385623;">Un livre de Philippe ROSINSKI</span></strong></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;" align="center"><strong><span style="font-size: 16pt; color: #385623;">Aux Editions Valeurs d’avenir</span></strong></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 10pt; color: #1f3864;">Contact presse : </span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 10pt; color: #1f3864;">guilaine_depis@yahoo.com / 06 84 36 31 85</span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="https://www.philrosinski.com">https://www.philrosinski.com</a></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><a href="http://www.globalcoaching.pro">http://www.globalcoaching.pro</a></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Voici la traduction française attendue de “Global Coaching”, ouvrage pionnier de Philippe Rosinski, qui nous livre en outre ici, en français, le fruit de ses dernières expériences et recherches. </span></p><ul style="text-align: justify;"><li style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">“Leadership et Coaching Global” constitue <strong>une approche novatrice et puissante pour développer le leadership nécessaire au 21<sup>ème</sup>siècle face aux défis complexes actuels</strong>. Au lieu de diviser et de polariser, le coaching global favorise une <strong>intégration profonde (en soi et à l’extérieur)</strong>et le déploiement du potentiel humain dans sa riche diversité. </span></li><li style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Ce livre s’adresse aux <strong>dirigeants, cadres, coaches, professionnels</strong>dans différents domaines, désireux de s’inscrire dans une telle démarche, de susciter ainsi l’engagement de leurs équipes et de favoriser créativité, épanouissement et performance durable. </span></li><li style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 12pt; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">“Leadership et Coaching Global” s’appuie en particulier sur <strong>six perspectives – physique, managériale, psychologique, culturelle, politique et spirituelle </strong>– ouvrant des pistes de progrès allant bien au-delà de ce que permettent les approches traditionnelles de coaching et de développement du leadership. </span></li></ul><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><em><span style="color: #7030a0;">“Un livre provocant, passionnant, et empreint de sagesse! Le travail de Rosinski s’appuie sur gamme de matières bien présentées, de la psychologie à la médecine, de l’économie à la physique, de la philosophie au mysticisme et au-delà – et nous met au défi de nous ouvrir à de nouvelles façons de penser. Il présente des cas de business coaching bien écrits et examine comment, en adoptant des perspectives multiples, nous améliorerons notre coaching et permettrons à nos clients de devenir plus efficaces.“</span></em><span style="color: #7030a0;">Prof. Carol Kauffman, Harvard Medical School; Directrice de l’Institute of Coaching.</span></span></p><p style="font-size: 11pt; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;"><em><span style="color: #7030a0;"> </span></em><em><span style="color: #7030a0;">“Une cartographie complète de concepts, outils et informations pratiques pour relever les défis multidimensionnels des leaders. Je recommande vivement ce livre.“</span></em></span><span style="font-family: Cambria, serif; color: #7030a0;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Vincent Lenhardt, Président de TransformancePro et Senior Advisor auprès de Bain & Company Paris </span> </span></span></p>